Écrivaine publique Cannes

Vous peinez à trouver les mots pour faire passer votre message ? Vous manquez de temps ? Une biographie (recueil de souvenirs à transmettre à votre famille) : je transforme votre histoire en récit et le mets en pages.

May DUPE,  écrivaine publique, Cabinet "Une plume à votre écoute", 12, rue Meynadier, 06400 Cannes, département des Alpes-Maritimes (06) vous accueille pour rédiger vos courriers.

Reposez-vous sur les compétences et la créativité d'une professionnelle de la rédaction pour libérer votre expression !

 

Monsieur le Responsable Boutique,

Par la présente, j'ai l'honneur de répondre à votre lettre en date du 20 juillet (remise contre décharge à la Boutique) comportant de fausses accusations.

En effet, par la lettre susmentionnée, vous m'accusez d'avoir, le 02 juillet, consulté avec Madame V V D (collaboratrice de la boutique), votre boîte mail personnelle.

Pour ce faire, nous nous serions, toutes deux, connectées sur votre compte G-mail, utilisant les historiques de navigation du poste situé dans la boutique, votre identifiant et votre mot de passe personnels. Ces derniers se seraient enregistrés automatiquement...

Vous argumentez ces fausses accusations, par une soi-disant capture d'image de la vidéo surveillance de la Boutique qui me montrerait à l'œuvre. Alors que la preuve que vous fournissez me montre bien au contraire sur l'épaule de ma collègue, en train de visionner un élément qui n'a strictement rien à voir avec vous, et ne nécessitait en aucune manière l'utilisation de vos données personnelles.

Attendu que c'était ma collègue qui était à l'ordinateur, mes mains (ainsi que le démontre l'image capturée par la vidéo surveillance) n'étaient même pas posées sur le clavier.

Il n'y a donc eu aucune intrusion qui porterait atteinte à votre vie privée et/ou professionnelle, encore moins au secret de vos correspondances.

Il me tenait à cœur de vous dire, Monsieur le Responsable Boutique, que de fausses accusations ont une portée pénale. Que sur le plan moral, un tel comportement n'est pas non plus pour vous honorer.

De même que vous m'accusez, le 3juillet, d'avoir fait bénéficier à un client d'une remise de 51%, sans l'autorisation préalable requise.

En réalité, telles que des preuves concrètes les soutiennent, les faits se sont déroulés comme suit :

Ce jour-là, je suis partie à 18hrs01, comme l'atteste notre feuille d'entrées - sorties de la Boutique (pièce 1).

Les achats d'un client étaient en cours de traitement par mes soins (slim bermuda, chemise, ceinture box, polo boutons, etc) lorsque l'heure de mon départ sonna. Ma collègue, VVD a alors pris le relais (comme cela se fait couramment). Sachant que j'avais passé du temps avec ce client pour le conseiller dans ses choix et sa décision d'acheter ; honnête, elle n'a pas voulu inscrire son nom sur le Ticket de vente n°2189, où l'on peut constater distinctement l'heure : 18hrs 16 corroborant mes dires (pièce 2).

C'est à ce moment-là qu'une erreur s'est produite. VVD convaincue de ce que j'avais déjà procédé à la demande d'autorisation préalable, n'a pas jugé bon de recommencer.

Ce qu'elle a spontanément reconnu et serait prête, au besoin, à répéter devant notre directeur, Monsieur AS (pour le relationnel). Mais vous vous acharnez.

En conséquence de tout ce qui précède, et afin de mettre un terme définitif au harcèlement que vous semblez vouloir pratiquer à mon endroit, je tiens à ajouter que vos motivations à m'accuser de tout et n'importe quoi sont tellement claires qu'elles n'échappent à personne. Ces motivations ne vous excusent pas, loin de là ! Mais, elles expliquent le pourquoi de votre comportement.

En effet, il y a quelque temps une collègue que je ne nommerai pas ici (C.G., personne que vous avez en estime) avait été licenciée selon les dispositions légales applicables dans son cas de figure, et vous vous êtes mis en tête de la « venger» en vous en prenant à moi à la moindre occasion.

Ainsi que vous le savez, je me marie bientôt et avais prévu de remettre sous peu ma démission à Monsieur le Directeur. J'espère donc pouvoir continuer à lui donner entière satisfaction (comme cela a été le cas jusqu'à présent). Ce, dans un esprit familial et de solidarité propre à promouvoir la Maison Z. (qui m'avait connue exerçant personnellement avec une Franchise).

Pour ma part, bien qu'ils s'agissent là de fausses accusations, je précise que je passerais volontiers l'éponge si vous acceptiez de tenir votre avertissement pour nul et non avenu et qu'il ne soit pas versé à mon dossier professionnel et/ou personnel.

Veuillez agréer, Monsieur le Responsable Boutique, avec l'expression de mes salutations distinguées, celle de mes remerciements anticipés pour votre attention.